Quarante ans déjà, on n’a rien vu venir.
Tes joies, tes peines, tes pleurs et tes sourires,
Devinés parfois, partagés si souvent,
Ont bercé notre enfance et nos vies maintenant.
De Calvi et sa mer, à Houston puis Paris
Brest, fut un temps, en passant par Oslo.
Tu tenais le flambeau, explorateur enhardie,
Des découvertes joyeuses dont nous en fîmes l'écho.
Tu m'as donné le goût et l'envie d'aventures,
Au-delà de cela, l'affirmation de soi.
Se surpasser aussi, aux peines que l'on endure,
Que tout ira, en faire sa foi.
Notre berceau fut l'étranger
Quand d'autres le craint
Lui nous a soudé.
Alors merci d'être la, ma sœur chérie.
Je suis là moi aussi, la distance est infime
Car l’océan transporte mon amour fraternel
Pour te couvrir d'affection le reste de ta vie.
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